bootblack-t1-2-couvMa critique des deux tomes de la bande dessinée Bootblack est maintenant disponible sur Pieuvre.ca.

Il est assez incroyable qu’un franco-ontarien né en 1974 parvienne à décrire aussi bien l’Amérique des années 1930-1940 comme le fait Mikaël. Replongeant au cœur d’une époque dépourvue de filet social, où les orphelins étaient laissés à eux-mêmes et subvenaient à leurs besoins du mieux qu’ils pouvaient, où les immigrants ne trouvaient pour seule terre promise que le racisme, des boulots de misère les poussant souvent vers le crime organisé et des niques-à-feu pour se loger, ce qui ne les empêchait pas d’américaniser leur nom et de devenir soldats pour défendre, au péril de leur vie, une nation les traitant de façon ingrate, l’histoire de Bootblack aurait facilement pu être un roman tant elle est puissante et émouvante.

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