le-starzec-couvMa critique de la bande dessinée Le Starzec est maintenant disponible sur Pieuvre.ca.

Écrire demande un souffle et une endurance qui peuvent s’émousser en vieillissant, sans compter qu’avec l’âge, les responsabilités viennent diminuer le temps disponible pour abattre tout ce travail, et âgé de 49 ans, Philippe Girard se demande s’il a finalement atteint son obsolescence. Considérant que le dépaysement est idéal pour stimuler la créativité, il postule pour une résidence d’écriture d’un mois à Cracovie, où il doit loger dans l’appartement d’une poétesse ayant remporté le Nobel de littérature en 1996 et décédée en 2012. Puisqu’il est le premier auteur québécois là-bas, il se sent comme un ambassadeur littéraire et remplit ses bagages de sirop d’érable et de livres d’ici pour les offrir en cadeau, mais malheureusement, les choses ne se passent pas comme prévu. Sur place, il pleut tout le temps, ses rencontres ne cessent d’être reportées, et comme il ne connaît personne ni la langue, il se sent rapidement seul, abandonné, et déprimé. Le bédéiste errera donc à travers la Pologne, avec pour seule compagnie les fantômes de Leonard Cohen et de l’écrivaine Wisława Szymborska.

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